Bonjour Aurélia Monaco. Qui es-tu ? Quelle est ton histoire, ton parcours ?
Je m’appelle Aurélia Monaco. J’ai fondé Ici & Higher où j’exprime mon monde intérieur en créeant des accompagnements qui lient la sensibilité et la rationalité. J’ai envie d’apporter plus de rondeur et de nuances, dans un monde qui peut paraitre binaire.
Mon intention est d’être l’une des personnes dans la vie de mes clients qui leur permettra de se rapprocher un peu plus de leur nature profonde.
Plus concrètement, je les accompagne à se connaitre, s’accepter, s’aimer. À mettre plus de sens dans leur vie professionnelle en changeant de voie ou de métier. Tout s’articule autour de la quête de sens et l’écoute de sens. Je marie le coaching, auquel j’ai été formée professionnellement, la pratique du reiki qui est un soin énergétique, la photo-vidéo et surtout mon ressenti. J’ai créé des programmes qui sont des voyages intérieurs, avec lesquels j’utilise mes différents outils. L’un d’entre eux est plus professionnel, l’autre plus personnel.
Hypersensible et hyper-sensorielle, j’ai longtemps intériorisé mes émotions et ma créativité. J’ai intégré ma sensibilité à 30 ans passés, grâce à la thérapie et un test de QI qui m’a permis de découvrir que j’étais haut potentiel ou zèbre pour le dire différemment. Introvertie, j’ai pendant mon enfance beaucoup intériorisé certaines mes émotions, je me suis sentie adulte très tôt.
J’ai fait des études de droit et j’ai commencé ma carrière en tant qu’avocat fiscaliste chez EY puis cadre en mobilité internationale. Bien qu’il s’agissait de métiers stimulants intellectuellement, j’avais besoin de plus de mouvement, de vie et en tant qu’hypersensible (qui s’ignorait à l’époque) j’avais beaucoup de mal à travailler dans des environnements de travail étriqués qui n’étaient pas harmonieux.
La quête de Soi, la connaissance, la lecture et la thérapie ont une place important dans ma vie. Ces années d’introspection m’ont aidée dans ce changement de vie professionnelle. J’utilise tous mes apprentissages personnels dans mon activité actuelle et dans l’écriture d’articles. Je suis par ailleurs passionnée de danse, musique, nature et de nourriture (ce qui semble assez cohérent avec mon signe astro : taureau 🤣 )
Quelles sont tes frustrations, indignations dans cette vie ?
A titre personnel, ce qui me frustre le plus est de restreindre ma liberté d’être, me « travestir » d’une certaine façon : que ce soit dans ce que je dis, ce que je porte, dans les lieux que je fréquente… et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai créé ma société. Pour agir en accord avec mes besoins. A titre plus général, ce qui me frustre c’est de voir des personnes avec tant de qualités restées prisonnières de leur passé, blessures ou qui se font du mal sans en avoir conscience. Je suis assez triste de voir des entreprises où tout est déconnecté de la vie, où il n’y a pas de sens et de joie.
Ce qui m’indigne aussi c’est de voir de nombreuses personnes guidées par leur égo, besoin de pouvoir et ombre dictaient une façon de voir les choses sans se remettre en question. Je me dis qu’il y a tellement de personnes plus ouvertes et tolérantes qui ne font pas tant de bruit et oeuvrent en silence… Cela a tendance à me frustrer… puis je prends de la hauteur et me dis que l’on fait partie d’un grand Tout et que l’ombre n’existe pas sans lumière et que mon rôle est d’exprimer ce que j’ai à partager pour contribuer à mon niveau.
A ton sens, quelle est ta mission ? Quel est le but de ta vie ? Ton ‘Pourquoi’
Ma mission est d’accompagner d’autres personnes à avoir un plus beau regard sur elles, voir leur beauté (au sens de l’être), exprimer leur sensibilité, donner du crédit à leur ressenti. Mettre plus de beau et de sens dans la vie de personnes ou d’organisation. Je pense être une « passeuse » : quelqu’un qui tient la main à un moment de leur vie pour accompagner vers autre chose, d’où mon terme « Higher « . J’ai aussi envie de transmettre ce que j’apprends, mettre plus de nuances et d’émotions dans des structures trop « terre-à-terre » qui s’épuisent par ce manque d’âme. Mon but est d’être moi même et d’inspirer d’autres personnes à en faire de même. J’ai vraiment pris conscience que je ne pouvais pas transmettre quelque chose que je ne vivais pas, et cela me va parfaitement car j’ai besoin d’être moi-même et d’apprendre avant toute autre chose.
Quel a été ton déclic ? Ce qui t’a poussé à démarrer ce projet ?
Je n’ai pas eu un « vrai » déclic. Ce sont mes années de thérapie qui m’ont aidée. Puis, en 2018 lorsque je voyais un coach pour changer de voie professionnelle, je me suis fait une nouvelle entorse .
Cela a été un déclencheur pour passer à l’action, je me suis dit que mon corps me disait que je n’allais pas dans la bonne direction.
J’ai aussi eu une grosse prise de conscience en voyant une avocate avec qui je travaillais très jolie mais totalement éteinte, qui avait perdu son rayonnement et sa joie de vivre. Je me suis dit que si je restais dans cet environnement j’allais devenir comme elle.
Comment s’organise ton quotidien pour réaliser cette mission ?
C’est un mélange entre l’intérieur et l’extérieur. L’intérieur : je lis, fais des recherches, je crée du contenu (article, atelier, formation). Mais également, j’entretiens un bon niveau d’énergie à titre individuel ce qui est très important pour accompagner d’autres personnes.
L’extérieur : j’ai mes séances individuelles avec mes clients principalement à distance depuis 2020.
Mes rdv au cabinet (Sayya) tous les vendredis, je crée du travail sur-mesure entre chaque séance, dispense des formations ou fait du coaching en entreprise. Je m’attelle aussi à mon développement commercial, réseaux sociaux, modifications de mon site internet…
Quelles actions as-tu mise en place pour démarrer ?
J’ai suivi un coaching qui m’a permis de passer à l’action. J’ai créé ma société en étant salariée et j’ai commencé par la formation, dans mon domaine initial d’expertise (la fiscalité). Cela m’a permis de commencer à transmettre puis après ma formation de coaching, j’ai créé mes propres ateliers de groupe.
Des ateliers sur des thématiques qui me plaisaient (amour de soi, être une femme, la reconversion professionnelle…)
Quelles compétences utiles avais-tu avant de démarrer ton activité ?
Avoir été avocat m’a permis d’être plus à l’aise pour créer ma société, d’analyser les choses à 360 et lancer facilement mon activité en devenant formatrice en paie et rémunération des expatriés. Avoir travaillé dans de grands groupes m’a permis d’être très organisée et structurée, ce qui est appréciable lorsqu’on est à son compte (pour soi et pour ses clients).
Qu’as-tu appris en démarrant cette aventure ?
Que rien n’allait se passer comme prévu mais que ce serait surement mieux! J’apprends à lâcher-prise et 2020 est une très bonne école pour cela.
Quel conseil aimerais-tu donner à une autre femme qui n’ose pas se lancer ?
De trouver des modèles de femmes qui l’inspirent, de se faire accompagner pour avancer et surtout de donner du crédit à sa petite voix intérieure.
Merci Aurélia Monaco pour ton temps. On peut te retrouver sur ton compte instagram et ton site internet.