Quand on est en reconversion professionnelle et en particulier quand on crée sa propre société, la question du « Pourquoi » revient en permanence. On cherche à définir notre « Pourquoi » puis on décline notre « Quoi » et notre « Comment ». En gros cet exercice revient à établir la mission de notre société, calquée sur notre mission de vie. Un sujet qui, comme tu le sais, m’anime particulièrement.
Alors Lucie, pourquoi as-tu créé ta société ?
Tout simplement pour aider les autres à être plus heureux.
Pourquoi ?
J’ai besoin d’aider les autres à être heureux, car je crois profondément qu’une personne heureuse et épanouie est capable de faire de grandes choses. Ce sont ces peurs, ces frustrations, et des blocages qui l’empêchent de contribuer positivement à ce grand changement.
Pourquoi ce grand changement ?
Actuellement nous vivons dans une société malade. Nous touchons aux limites de la croissance économique et nous avons besoin de repenser notre système. Hors, il ne suffit pas de dix personnes pour le faire. Nous avons besoin d’une prise de conscience globale et d’acteurs dans tous les domaines. Mais tant que les citoyens du monde seront bloqués dans leurs blessures d’enfance, leurs peurs et leur train-train quotidien, ils ne sont pas disponibles pour les choses importantes.
Comment vais-je changer le monde ?
Mon objectif est donc de les aider à se libérer de leurs freins, pour leur permettre d’être disponible. Je ne suis pas capable de faire ce qu’ils ont à faire pour faire évoluer leur métier, leur secteur d’activité, leur vie sociale ou familiale. Mais je peux les aider à se dégager du temps et leur donner les outils pour commencer à avoir un impact. Si chacun contribue à son échelle, le changement peut être énorme.
Je crois plus en l’intelligence collective, l’harmonie d’un système interdépendant que dans la centralisation du pouvoir. Nous pensions que le corps humain avait un seul cerveau, celui de la tête. Aujourd’hui nous comprenons que notre intestin et notre coeur sont également des centres nerveux très important et que chaque organe détient une part d’intelligence naturelle. Je crois que nous sommes assez mûrs maintenant pour envisager notre société comme un corps humain autogéré, et non plus centralisé.
Et toi ? Comment vas-tu changer le monde ?