créativité
Bonjour Alys. Peux-tu m’en dire un peu sur toi ? Qui es-tu ?
Quelles sont tes frustrations, indignations dans cette vie ?
A ton sens, quelle est ta mission ? Quel est le but de ta vie ?
Quel a été ton déclic ? Ce qui t’a poussé à démarrer ?
Comment s’organise ton quotidien pour réaliser cette mission ?
Quelles actions as-tu mise en place pour démarrer ?
Quelles compétences utiles avais-tu avant de démarrer cette chaîne sur les cosmétiques naturels ?
Qu’as-tu appris en démarrant cette aventure ?
Quel conseil aimerais-tu donner à une autre femme qui n’ose pas se lancer ?
Merci Alys de nous avoir partagé ton parcours.
On peut te retrouver sur ta chaîne youtube pour découvrir tes dernières trouvailles, expérimentations et apprendre à fabriquer nous aussi nos cosmétiques bio.
Tu peux retrouver mon livre sur les 50 femmes inspirantes juste ici !
Aujourd’hui je rencontre Lucile, plus connue sous le pseudo Lulumineuse. Elle a créé le blog lulumineuse .com dans lequel elle explique comment développer son intuition et vivre en toute simplicité. Son approche atypique attise notre curiosité.
Quel est ton métier Lucile ? Comment peut-on te présenter ?
Bah « présent-t’es ». En étant dans le présent tout simplement.
Je suis en inspiration tout le temps. je suis nomade. Et puis je partage des outils qui peuvent aider à développer l’intuition chez les gens. C’est un truc trop important que les gens apprennent à s’écouter. J’ai fais un blog et je mets en ligne des conférences. J’ai écrit des modes d’emploi ludiques hyper simple. J’ai des supports par articles, par vidéo, pdf, des audios, j’en ai sous toutes les formes. Ca aide à croire cette petite voie à l’intérieur. J’ai aussi une BD : « Allo moi m’aime ».
J’ai aussi fait trois applications : les guidances, les pierres et développeur d’ intuition.
Quel est ton parcours avant d’arriver à créer le blog lulumineuse ?
En fait depuis petite j’ai gardé ma connexion avec mon intuition et tout ce qui va avec. Au début on garde pour soi les expériences que l’on vit. Et puis ensuite, je n’ai jamais imaginé me mettre dans un boulot dirigé par quelqu’un dans une entreprise pyramidale. Pour moi c’est pas possible, c’est l’inverse de l’être humain. C’est comme les prêts à la consommation. On pourrait se prêter l’argent en famille. En fait ils nous considèrent comme un produit. Et ça c’est pas possible. On est là, on va à l’école, on trouve un boulot et après on crève. Rien que le fait de devoir se lever à une heure précise pour aller à l’école c’est pas possible. Y’en a ils sont pas du matin.
Du coup ce que j’ai fait, c’est que je me suis autorisé à être comme je suis.
Je suis allé un peu à la fac, mais c’est la déception en permanence. Tu penses que tu vas apprendre un domaine, mais en fait tu apprend seulement ce que l’on veut que tu apprenne. Je ne peux pas travailler pour quelqu’un qui n’est pas dans l’inspiration et qui va rendre des comptes à une autre personne. En fait je ne peux pas travailler pour quelqu’un. Le plus long que j’ai fait dans un boulot, c’est 2 mois.
A quel moment as-tu décidé de te mettre à ton compte ?
A 15 ans je gérais déjà un bar à shisha. J’ai dû rapidement apprendre à être indépendante financièrement. En fait dans notre vie on apprend des expériences qui nous rendent unique. J’avais une expérience de photo modèle parce que j’ai un Bac dans l’audiovisuel. J’ai décidé de me mettre à mon compte en tant que conseillère en image. J’ai ouvert ma boite en deux minutes sur internet.
<< On a besoin de rien pour faire une entreprise, si on a nous même déjà on a tout. >>
Les connaissances elles sont là, sur un moteur de recherche on a tout ce que tu veux. Est-ce que tu veux passer ton temps à être formé ou être autodidacte et apprendre toi même ? T’apprends tout seul. Souvent on se croit seul au monde, mais pas du tout. Mon banquier voulait me vendre une assurance un plan d’épargne vie. Je lui ai dit ne pariez pas sur ma mort. S’il arrive un drame à mes proches, évidemment que je vais l’aider.
Comment tu t’organises Lulumineuse ?
Je n’ai pas d’agenda, je vis dans le présent. On croit qu’on va être vachement efficace avec une todolist, mais c’est tout le contraire. Tu supprime toutes tes pensées sur ce que tu dois faire. Et tu te concentre sur ce que tu veux faire. Résultat, le soir tu as fait tout, tu ne sais pas dans quel sens. Mais tout est fait et tu as même fait plus ! Ya des moments ou t’es à fond. Y’a des moments où tu as besoin de ralentir.
Mais si tu planifié tout, tu ne peux pas être dans le flux. Il faut un minimum. On programme beaucoup trop de chose parce qu’on essaie de contrôler les choses. Moi je pose une date, elle est posée. je ne la note pas. Le gain de sable est là et quand je passerai sur cette partie du chemin, je verrai le grain de sable. Et de toute façon si j’oublie, et ça arrive très rarement. Si j’oublie c’est qu’il fallait que j’oublie.
En réalité ton intérieur il n’est pas dépendant du temps.
En fait ton secret c’est d’être disponible à 100 % pour les idées quand elles arrivent ?
On ne sait même plus ce qu’est une pensée et une idée. la pensée c’est quand c’est récurrent dans ta tête, un monologue intérieur. Alors qu’une idée tu sais pas d’où ça vient mais ça vient. C’est des choses minuscules comme l’idée de se faire un thé.
C’est le vide qui crée les choses utiles. C’est faire le vide en nous qui nous aide à écouter notre intuition. Les gens ont peur du vide à l’intérieur, avec que c’est le vide qui nourrit.
Que peux-tu nous dire sur l’économie intuitive ?
C’est une économie qui est basée sur le principe du féminin sacré, la coupe, le graal en fait. A partir du moment ou tu comprends que tu es un antenne, c’est là que tu reçois les informations. Les femmes elles sont plus habituées à s’ouvrir. Les hommes les pauvres ils n’ont pas le droit de chialer devant un film. Ils n’ont pas le droit d’avoir une sensibilité. Si je m’écoute vraiment, ce qui va m’aider, c’est ce qui va aider les autres. Dans une économie circulaire, chacun va profiter des compétences des uns et des autres. Ou dans une entreprise, un boss serait conscient qu’il a besoin de son assistante. Il n’est pas au-dessus d’elle, mais ils sont au même niveau. C’est réciproque et complémentaire les compétences des uns et des autres.
Nous on doit faire les choses qui nous font envie. Si tout le monde fait ça, on est heureux de faire ce qu’on fait. Et si tout le monde est heureux, personne ne s’entre tue.
Comment va se passer la transition vers cette économie intuitive ?
C’est ce qui va arriver mais là d’abord on va passer une phase très chaotique. Il va falloir qu’on brise les désillusions. Parce qu’il faut qu’on se remette en question. Ya des informations qui vont être percées à jour. Beaucoup d’anciens modèles qui vont exploser (religion, politique …) il y a énormément de choses qui nous maintiennent dans l’ignorance. Et à partir de ce moment là, les personnes qui verront leurs désillusions détruites vont voir que cette chose d’immuable à l’intérieur d’eux est là. Ca va se passer dans tous les domaines. Partout autours de nous on peut voir des gens qui ne s’écoutent pas du tout.
Un mot de la fin ?
Franchement, videz-vous la tête. Eliminez tout ce qui peut être anxiogène comme la télé, les informations, les amis négatifs, la nourriture. Et surtout, prendre soin de votre jardin intérieur. Ca veut dire aussi qu’on a le pouvoir de planter nos graines. On ne fait pas pousser les graines, les choses poussent toutes seules.
Merci Lulumineuse !
On peut te retrouver sur ton site internet Lulumineuse.com, sur ta page facebook et sur les groupes Facebook « on s’entraine avec lulu » et « lâche la grappe ». En fait tout le monde peut être une lulumineuse.
Christelle Armand de la finance au coaching en passant par St Jacques de Compostelle
Bonjour Christelle, tu as quitté la finance pour pratiquer le coaching. Tu partage ton parcours personnel sur Youtube. Peux-tu m’en dire un peu sur toi ? Qui es-tu ?
Mon parcours :
Quelles sont tes frustrations, indignations dans cette vie ?
A ton sens, quelle est ta mission ? Quel est le but de ta vie ? Ton ‘Pourquoi’
Quel a été ton déclic ? Ce qui t’a poussé à démarrer ?
»C’est là que j’ai compris que partager mon chemin est ce qui a le plus d’impact dans le monde. »
Comment s’organise ton quotidien pour réaliser cette mission ?
Quelles actions as-tu mise en place pour démarrer ?
Quelles compétences utiles avais-tu avant de démarrer ?
Qu’as-tu appris en démarrant cette aventure dans le coaching ?
Quel conseil aimerais-tu donner à une autre femme qui n’ose pas se lancer ?
- Prendre du temps pour se centrer, par tous les moyens qui sont bons pour soi, et chacun est différent. Ca peut être par une activité, par le fait de passer du temps en nature, de méditer… Mais aller dans cet espace de soi qui est calme et qui « sait », et entendre la direction que l’on veut prendre à partir de cet espace, pas dans le mental.
- Passer à l’action à partir de cet élan. Poser des actes concrets, même tous petits. Mais oser. Sans action rien ne se passe. Et dans mon parcours j’ai par moments tellement attendus que ce soit « parfait » avant de faire quoi que ce soit que je sais combien il est important de se mettre en mouvement le plus possible.
Et ensuite c’est une danse entre ces 2 zones. Savoir régulièrement se recentrer pour entendre sa guidance intérieure, qui nous donne la direction, et passer à l’action pour voir ce qui se passe, et ajuster…etc. Le secret c’est que l’action nous aide à mieux sentir ce que l’on veut aussi après. Mais se contenter de rêver sans se mettre en mouvement c’est la frustration assurée.
Merci beaucoup pour ce magnifique moment passé ensemble.
On peut te retrouver sur ton site internet pour un coaching individuel ou des ateliers en groupe. Tu anime une page Facebook et tu es active sur Youtube où tu partages notamment ton défi des 100 jours !
De la routine matinale à la mode éthique avec Aude de 10 minutes pour être heureux
Bonjour Aude. Peux-tu m’en dire un peu sur toi ? Qui es-tu ?
Quelles sont tes frustrations, indignations dans cette vie ?
A ton sens, quelle est ta mission ? Quel est le but de ta vie ? Ton ‘Pourquoi’
Quel a été ton déclic ? Ce qui t’a poussé à démarrer cette transformation ?
Comment s’organise ton quotidien pour réaliser cette mission ?
Quelles actions as-tu mise en place pour démarrer ?
Quelles compétences utiles avais-tu avant de commencer ?
Qu’as-tu appris en démarrant cette aventure vers le blog et la mode éthique ?
Quel conseil aimerais-tu donner à une autre femme qui n’ose pas se lancer ?
Merci beaucoup Aude
On peut te retrouver sur ton blog 10 minutes pour être heureux, ton Facebook et sur muudana.com pour en savoir plus sur les dessous de la mode éthique.
Le bonheur au travail a-t-il un lien avec la motivation des salariés ?
On rêve tous de bonheur au travail. Mais est-ce possible ou un simple utopie ? Depuis la publication du documentaire d’ARTE sur le sujet, en janvier 2015, les dirigeants ne parlent plus que de ça avec leurs consultants. C’est le nouveau sujet à la mode dans le milieu du management. Et on le comprend, qui ne serait pas séduit pas un tel concept ?
Comment appliquer le bonheur au travail ?
Beaucoup d’entreprises tentent de le mettre en place dans leur organisation. Rares sont celles qui y arrivent rapidement et complètement. Le modèle est passionnant et de plus en plus de témoignages apparaissent heureusement sur le net pour nous aider à franchir le cap.
Un cap qui n’est pas si facile à passer pour un dirigeant qui doit jouer franc jeux et adhérer à la philosophie à 300%. Il va devoir ester extrêmement constant dans son comportement afin d’arriver à finalement appliquer le bonheur au travail dans son organisation.
Au début, ses collaborateurs ne comprendront pas ce nouveau comportement et auront besoin de tester les limites pour comprendre les nouvelles règles du jeux. Finalement au bout de quelques années, ces nouvelles règles pleines de bon sens seront vues comme normales. Mais qu’est-ce vraiment ce bonheur au travail ?
Quelques exemples d’entreprises libérées en France
- A la MAIF, les pointeuses ont disparût pour laisser place à un système plus accès sur l’épanouissement des salariés.
- Innov-On publie régulièrement des vidéos pour partager leur façon de faire
- Favi a publié un livre et son ancien directeur Jean-François Zobrist se déplace régulièrement pour donner des conférences
- La biscuiterie Poult publie ouvertement sa culture d’entreprise sur son site.
- MOM21 est un mouvement pour l’organisation et le management du 21iem siècle.
Le bonheur au travail est illégal
C’est édifiant mais c’est vrai, aujourd’hui les lois françaises interdisent le bonheur au travail. Il me semble évident que nous arrivons aujourd’hui à la limite de ce système. Nous avons besoin de sortir de ce modèle basé sur la concurrence du marché et la démocratie. Cet ancien modèle empêche la naissance du prochain modèle, basé sur le bonheur au travail comme partout, la bienveillance et la confiance.
3 types de salariés
Isaac Getz, le pape de l’entreprise libérée explique que pour lui il existe trois type de collaborateurs. Ceux qui font avancer la barque, ceux qui font semblant de la faire avancer, et ceux qui la tire en arrière.
- 9% des salariés se sentent engagés dans leur société
- 61% des salariés sont désengagés, ils viennent le matin pour attendre l’heure de la sortie
- 28% des salariés sont ACTIVEMENT désengagés, et démotivent les salariés engagés.
La philosophie de l’entreprise libérée
Ce mouvement philosophique est basé sur trois croyances communes à toutes les entreprises qui se disent libérées.
- Les êtres humains sont dignes de confiance
- Certaines personnes ont des dons
- Chaque être humain aime être libre de ses actes
L’entreprise libérée n’est pas un modèle et ne suit pas de règles précises. Chaque organisation est unique et adapte à sa façon ces principes. La seule façon de se faire une idée du fonctionnement d’une entreprise libérée est de consulter des témoignages
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Les places sont limités et cette formation n’est proposée qu’une fois par semestre. Alors ne laisse pas passer ta chance de vivre enfin de tes talents !
Nous sommes tous interdépendants : Psycho, Economie, Science et Religions
Certains l’appellent la loi de l’Un, d’autre perlent de la conscience de l’Unité. En fin de compte, ce que tout le monde essaie d’expliquer là, c’est que nous sommes tous interdépendants et que ce que nous faisons à l’autre c’est à nous que nous le faisons. Mais concrètement, ça se passe comment ?
En partant de la psychologie
C’est en particulier l’approche holistique de la Gestalt Therapie. Nous nous construisons depuis l’enfance en fonction de nos proches. Nos parents ont un rôle majeur dans les masques que nous allons développer et qui vont faire une grande partie de notre personnalité. Nous faisons des choix en réaction ou dans la continuité des leurs. Chaque conversation, observation ou dispute avec l’autre vient nous enrichir et développer une partie de ce que nous sommes aujourd’hui.
Nous ne serions rien sans l’autre.
Par l’économie de la mondialisation
Avec la mondialisation de notre économie, nous sommes maintenant tous interdépendants. Une crise boursière américaine, ou un tsunami en Asie a un impact direct sur les produits que l’on consomme au quotidien.
Au sien de l’entreprise, pour que le dirigeant soit content, il faut que les salariés soient heureux, ainsi ils travaillent mieux et apportent de meilleurs résultats. Le bonheur des uns fait le bonheur des autres. Et l’inverse est vrai également.
La confiance et la bienveillance sont des vertus contagieuses permettant de faire du bien aux autres, tout en se faisant du bien à soi même. Matthieu Ricard a beaucoup écrit sur l’altruisme et explique bien que pour être heureux, nous avons besoin de partager notre bonheur avec les autres.
Ce qu’en dit la physique quantique
Les physiciens quantiques découvrent depuis plus d’un siècle de nouvelles lois qui régissent l’infiniment grand et l’infiniment petit. Ces lois se rejoignent et ressemblent étrangement aux grands enseignements spirituels de tout temps. On retrouve dans chaque particule la structure de ce qu’elle compose. C’est flagrant avec l’exemple du choux romanesco. Chaque petite florette représente le choux dans son ensemble.
Ce que nous enseigne également la physique quantique, c’est que lorsque l’on sépare deux tomates d’un même pied, elles restent intimement interconnectées. Si l’on s’approche de l’une de ces tomates avec de mauvaises intentions, la seconde tomate placée à des kilomètres de là réagit chimiquement. Ce type d’expérimentation prouve bien que ce que l’on fait à l’autre, c’est à nous même que nous le faisons.
Les traditions spirituelles aussi nous le répète : nous sommes tous interdépendants
Il y a tout à l’intérieur de chacun de nous. Un est tout et tout est un. Ce type de phrases que l’on entend dans les enseignements spirituels ou religieux nous explique simplement la loi de l’UN. Nous sommes tous connectés entre nous pour n’être en fin de compte qu’un. Et en chacun de nous, nous retrouvons l’entièreté de l’univers.
Bonjour Anne-Marie, et bienvenue. Peux-tu nous parler un peu de toi ?
Je m’appelle Anne-Marie et j’ai créé un site pour parler de l’alimentation crue vegan et de son impact sur la santé. J’ai une formation universitaire en Biologie et je me forme à la nutrition et diététique depuis 30 ans !
A ton sens, quelle est ta mission de vie ?
J’ai mis au monde trois enfants 🙂 Mais je tiens aussi à apporter ma petite pierre en témoignant du merveilleux mode de vie crudivore qui permet à tant de gens de mieux vivre, en meilleure santé physique et morale.
As-tu des frustrations ? Des indignations ?
Je ne ressens pas beaucoup de frustrations dans ma vie, je fais ce que je peux pour être alignée avec mes sentiments profonds. Par contre je suis souvent indignée par toutes sortes d’injustices dans le monde concernant les minorités en général, et le spécisme qui permet aux humains de traiter les animaux comme des objets.
Oui, c’est terrible. Quel a été ton déclic avant de commencer Crudivegan ?
Le déclic : les bénéfices que j’ai ressentis grâce au changement dans ma façon de me nourrir par l’alimentation crue et végétale. J’ai perdu du poids, j’ai oublié les maladies et malaises que je ressentais depuis des années.
J’ai retrouvé une énergie et une confiance en moi qui m’ont étonnée moi même. Puis j’ai vu les effets positifs sur mon entourage qui a voulu essayer aussi.
Finalement, j’ai voulu en témoigner sur un blog pour toucher les personnes qui pourraient être en recherche d’amélioration. Mais j’ai été surprise par l’immense public que j’ai rencontré grâce à ce blog et les témoignages que je reçois ainsi que l’amitié fantastique que je perçois dans cette communauté Crudivegan®.
Comment s’organise ton quotidien ?
Je m’occupe de mon site tous les jours : j’écris de nouveaux articles, je tourne des vidéos puis je les monte, je réponds aux mails, commentaires sur le blog, YouTube, FaceBook et Instagram. Je crée de nouvelles recettes crues, et des Ebooks… J’ai toujours envie de partager les astuces et découvertes que je fais dans ce domaine, aussi bien en matière de cuisine, que de gestion du stress, de sport etc…
Au début, j’ai cherché à comprendre comment fonctionnait le net, comment faire un site (J’étais sur Blogger au début, puis sur Wordpress), comment faire des vidéos et les mettre en ligne, etc. Je n’y connaissais rien et les débuts ont été difficiles mais enthousiasmants. Il existe des tas de formations en lignes et de tuto accessibles pour se former.
Quelles étaient tes compétences avant de démarrer le projet ?
Aucune pour le Web. J’ai démarré de zéro. Mes compétences sont du domaine de la diététique et de la santé et je ne n’arrête jamais de me former encore.
Qu’as-tu appris avec le projet Crudivegan ?
Qu’on pouvait toucher les gens en étant sincère et simple. Qu’il n’est pas nécessaire d’être particulièrement assurée, ni compétente en technique. J’ai appris aussi que, même s’il existe des gens très négatifs, toujours prêts à te critiquer lorsque tu deviens un peu visible, la majorité des gens sont extrêmement bienveillants. On reçoit au centuple les efforts que l’on fait pour transmettre.
J’en ai des frissons ! Quel conseil aimerais-tu partager à ceux et celles qui hésitent encore à se lancer ?
Quand on a une connaissance qui nous tient à cœur et qu’on a cette envie de partager, il faut y aller avec confiance, l’enthousiasme fera les reste !
La joie et la passion sont transmissibles 🙂
Merci beaucoup Anne-Marie pour ta participation à ce projet.
Nous pouvons te retrouver sur ton site internet et ta chaîne Youtube Crudivegan. A très vite !
Hier soir j’ai été voir un film de science fiction inspiré d’un manga japonais de 1989 : Gost in the shell. Aujourd’hui l’arrivée des nanotechnologies dans notre corps et des cyborg n’est plus vraiment de la science fiction. Ce qui, vous vous en doutez, m’inquiète assez. C’est ce qui m’a donné envie d’écrire cet article pour m’aider, et par conséquent, nous aider à développer notre humanité. C’est cette sensibilité qui vient de notre âme et qui est irremplaçable par les machines ou n’importe quelle intelligence artificielle. C’est ce qui nous rend si unique, alors cultivons le.
Si vous aimez les films de science fiction, lisez aussi mon article sur Médium. Je parle de Matrix, du 5° élément et de Lucy de Luc Besson.
7 exercices pour développer mon humanité
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Ressentir de la gratitude.
C’est un exercice tout simple que je pratique tous les matins pendant 2 à 3 minutes. Je ferme les yeux, comme pour une méditation, et je dis merci. Remercier la vie, ou un entité plus évoluée que moi me permet de développer mon humanité. Je penses à toutes les belles choses qui existent dans ma vie. Souvent j’essaie de les noter sur un cahier de gratitude.
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Ressentir de la compassion.
Je me concentre quelques instants les yeux fermés sur une personne que j’apprécie particulièrement (une grand mère, un enfant, un animal de compagnie). Et je ressens en moi ce sentiment de compassion, d’amour pour l’autre. C’est un sentiment qui me donne envie de lui souhaiter tout le bonheur du monde. J’essaie de pratiquer cet exercice lors de conversations de groupe pour apporter silencieusement mon souvient à une personne, puis à chacune d’elles. Je pratique la compassion dans les transports en commun, observant l’inconnu qui s’assis en face de moi. C’est un sentiment très agréable qui se développe comme un muscle.
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Ecouter mon intuition.
Mon intuition est ce sens subtil qui me donne des informations irrationnelles et non tangibles. Parfois je reçois des signes, des synchronicités. Ecouter les signes signifie d’abord d’y prêter attention. Puis d’essayer de les comprendre et de les accumuler pour y donner un sens. Pour développer au maximum cette intuition, on essaiera ensuite de suivre les indications que nous donne notre intuition, bien qu’irrationnelles. Et nous constaterons ensuite les résultats.
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Faire des erreurs.
L’erreur est humaine. Alors n’essayons pas d’être parfait comme un robot mécanique. Embrassons notre humanité et nos erreurs. C’est ce qui fait de nous des êtres conscients et donnés de bonté. Apprendre de nos erreurs et pardonner les erreurs des autres constituent un élément fondamental de notre particularité.
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Rire aux éclats.
Ensuite, viennent les rires. Avez-vous déjà vu un robot rire sincèrement ? Le rire peut être un signe de compassion. Plus il est léger et plus il est beau.
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Utiliser ma créativité.
Enfin, la créativité. Ce sens intimement lié à l’intuition. Quand on a l’idée de créer quelque chose, ou d’inventer une solution, c’est notre créativité qui parle. Elle est capable de faire naître des choses qui n’existaient pas jusque là. Un robot serait-il capable de le faire ? L’intelligence artificielle se base principalement sur les expériences déjà existantes. Elle n’invente rien de nouveau. Alors dédiez quelques minutes par jour pour développer votre créativité. On peut écrire, dessiner, chanter, photographier …
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Noter mes rêves.
Finalement, les rêves. Une caractéristique de notre inconscient qui communique avec nous. C’est encore un moyen de se connecter avec notre intuition. Certains disent même que pendant nos rêves nous faisons des voyages astraux dans d’autres mondes ou d’autres vies. Le rêve est une grande source d’information. Apprendre à l’analyser et l’utiliser s’avère un outil bien précieux pour le chercheur de vérité.
Voilà, j’espère que ces petits exercices vous aides comme ils m’aident à développer mon humanité. Ce sont de mini habitudes qui viennent enrichir le quotidien et m’aident à me sentir vivante dans ce monde ultra technologique.
Nos métiers intellectuels et manuels nous demandent de la créativité. Hélas, les contraintes administratives, hiérarchiques et les réglementations nous limitent souvent.
La créativité née dans la contrainte
Les contraintes physiques sont souvent source d’innovation. On a besoin de faire appel à notre esprit créatif pour trouver des arrangements. La créativité est un facteur d’amélioration d’une situation limité. Avec peu de moyens et un peu de créativité on est capable de fabriquer des objets révolutionnaires. C’est ce que l’on appelle la Jugaad Innovation.
Quand les forces s’opposent
Mais trop de contraintes peuvent également bloquer l’innovation. Si ces contraintes viennent en contradiction avec le besoin personnel, alors elles peuvent s’avérer limitantes. Prenons deux exemples.
- Je vis dans un appartement minuscule, et je dois faire entrer plusieurs cartons d’affaires : je vais trouver des formules astucieuses pour résoudre ma problématique.
- Je travaille dans un bureau d’étude, et je dois trouver une solution astucieuse pour résoudre les problématiques d’espace avant vendredi, et qui plaise à mon client.
Là on aurait besoin de compétences similaires, mais dans le second cas, l’ajout de contraintes liées à l’opinion des autres peut s’avérer très limitant. C’est l’un des blocages les plus étudiés par Julia Cameron dans son célèbre libre « Libérez votre créativité ».
Lui faire de la place
Notre créativité est comme notre bébé. Elle a besoin de temps pour naître, grandir et se renforcer avant d’être prête à affronter le monde extérieur. Nous devons la protéger de l’avis des autres. Julia Cameron explique que les meilleures oeuvres sont réalisées par les artistes qui n’ont rien à perdre. Une fois la célébrité atteinte, l’artiste se limite à ce que pourrait penser le client, le public, le donneur d’ordre.
Dans le livre « La vérité sur ce qui nous motive« , on explique que la rémunération est un facteur bloquant la productivité. Et ceci, seulement dans les cas de travail cognitif non répétitif. C’est pour cela que parfois, notre organisation du travail ne nous aide pas à nous exprimer et à donner le meilleur de nous même pour résoudre des problématiques.
L’année sabbatique
Une solution pour laisser la place à notre esprit artiste de s’exprimer serait de prendre un an de pause tous les 7 ans comme Stefan Sagmerster. Ce designer ferme sa boutique, pendant un an ses salariés et lui sont libre d’explorer divers horizons. C’est suite à ces années de césure que les meilleurs projets sont nés.
Un autre exemple est celui d’un grand cuisinier espagnol. Fernan Adria prend 7 mois de vacances par an pour laisser la place à de nouvelles idées.
L’espace fertile
Tout artiste a besoin de moments de nourriture artistique et de silence pour laisser naître de nouvelles créations. Il est important de se laisser du temps pour faire autre chose et laisse la place à la créativité.
Pour aller plus loin et approfondir votre propre esprit artistique, vous pouvez aussi livre le livre Big Magic de Elisabeth Gilbert.