Lorsque l’on débute son activité de coaching, la première peur peut se résumer à:
“Mais comment je vais faire pour trouver des clients?”
Tu as la motivation (super), tu as lu mon article comment devenir coach de vie (encore mieux). D’ailleurs dans celui-ci, je te parlais déjà de trouver tes premiers clients. Je me suis rendu compte qu’il manquait un élément essentiel: définir son client idéal. En marketing, on l’appelle le persona. Partons donc à la rencontre de ce dernier.
Définir son persona: la base du coach
Si tu démarres ton activité de coaching et cela vaut pour toute entreprise), tu es sûrement tenté de vouloir t’adresser au monde entier. Hommes, femmes, de tout âge et de tous horizons, venez chez moi! Welcome!
C’est tentant. Tu te dis qu’en ratissant large, tu auras plus de monde. Oui…mais non!
En marketing, on dit
S’adresser à tout le monde revient à s’adresser à personne
Pourquoi? Parce que s’adresser à tout le monde veut dire que ton message correspond à tout le monde ou alors que tu penses être capable de créer un message différent pour chacun… Un peu compliqué tu ne penses pas?
De plus, réfléchis et sois honnête (l’honnêteté paie toujours): as-tu réellement envie de coacher tout le monde? Vraiment? Sérieusement? Je pense que tu es arrivé à la réponse: non! Et c’est normal. Selon ta formation (si tu en as suivi une), selon tes expériences et ta sensibilité, tu as envie d’aider un certain type de personnes. Reconnaître que tu n’as pas envie d’aider tout le monde n’est pas honteux, juste réaliste et normal.
Comment définir ton client idéal?
Dire ‘je veux aider les femmes’ ne suffit pas. C’est encore beaucoup trop vague. Un persona doit être le plus précis possible, presque comme un personnage semi-fictif. L’objectif est de comprendre les attentes et les problèmes de ton client potentiel idéal. Voici les étapes à suivre.
*Créer sa fiche d’identité en répondant à ces questions:
- De quel sexe est ton persona?
- Quel est son prénom ?
- Quel est son âge ?
- Quel emploi exerce-t-il ? Quelle est sa catégorie socio-professionnelle ?
- Quels sont ses centres d’intérêt ?
- Où habite-t-il?
*Définir les problèmes de ton persona, ses besoins: c’est ce qui te permettra de trouver les mots-clés à utiliser sur ton site et dans toute ta communication.
*Que pense ton persona de ton offre de coaching? Est-ce que cela répond précisément à ses attentes?
*Comment s’informe ton persona? C’est un point essentiel car tu dois aller sur le réseau ou le canal d’information qu’utilise ton persona, sinon autant jeter une bouteille à la mer et espérer. Pour savoir quel réseau social utiliser, tu peux retrouver toutes les informations dans mon article, quels réseaux sociaux utiliser pour les coachs?
Utilisation du persona
Définir ton persona, c’est la base, tu l’auras compris. Concrètement, voici des exemples pour que tu comprennes bien à quoi cela va te servir au quotidien dans ton activité de coaching.
*Créer une offre de coaching la plus convaincante possible: finis le côté vague et les phrases obscures. Tu connais les problématiques et les attentes de ton persona, donc tu mets en avant les solutions que tu vas apporter.
*Écrire du contenu captivant et utile sur ton site et ton blog: Mr Google (et les autres moteurs de recherche) utilisent le référencement. C’est ce qui permet à ton site d’apparaître sur les premières pages de recherche quand les gens tapent ‘coaching’. Plus tu parleras d’aspects pertinents pour ton persona, plus ton site sera bien référencé.
*Faire la différence avec les autres coachs: je ne te parle pas ici de concurrence mais plutôt de te différencier des autres coachs qui ont un persona différent de toi. La personne qui cherche le bon coach pour l’aider doit immédiatement savoir si elle est au bon endroit ou non. Et elle le saura si toi-même tu as bien défini ton persona. CQFD!
En résumé, il est bon de faire ses devoirs avant de démarrer ton activité de coaching. Je te propose de t’aider grâce la formation Les 7 étapes pour vendre en ligne. Et si tu as déjà commencé ton activité, tu peux très bien redéfinir ton persona, il n’est jamais trop tard.