53,6 % des chefs d’entreprise admettent prendre leurs décisions à l’instinct.
Nous sommes en pleine transition vers une économie plus intuitive. Jusqu’à présent nous avons construit l’entreprise sur les bases d’une pensée capitaliste. Et c’est très bien ! Nous avons ainsi pu explorer une grande dimension et en avons découvert certaines limites. Nous sommes dans une crise de sens, les salariés ne savent plus pourquoi ils travaillent. Maintenant nous sommes en transition vers un nouveau système, plus flexible, plus agile et intuitif. Les agents sont plus légers et les adaptations sont rapides. Les règles du jeux ont changé et nous sommes prêts à laisser place à l’intuition et le bon sens dans nos prises de décisions. Nous nous laissons guidé par notre intuition et nos ressentis. Le changement de paradigme est en marche.
Qu’est-ce que l’économie intuitive ?
L’économie se réfère aussi bien à la gestion d’une nation, que d’un foyer familial. Elle questionne notre rapport à la prospérité.
L’intuition est féminine, elle coule de source, elle fait appel au bon sens. On ne sait pas d’où elle vient mais on sait que l’on peut s’y fier. C’est un sixième sens, un sens invisible et bienveillant. Comme c’est un sens, l’intuition fait partie du domaine du ressentit, des sensations. L’intuition se reçoit, contrairement au mental qui émet des informations. Elle s’oppose à la raison, à la réflexion, aux mécanismes de compréhension mentale. C’est un sens jusqu’à présent peu utilisé dans notre système économique et qui mériterai d’être affiné et exploité comme une ressource puissante.
Dans l’économie intuitive on arrête de faire des plannings sur dix ans. On fait confiance à son ressentit, aux autres et à la vie en général. On se laisse guider sur le chemin en restant ouvert aux opportunités. On écoute les signes.